|| Cap sur 2024

Belle et heureuse nouvelle année ! Je suis déjà sur les rails, cap sur 2024.

Aux éternels et essentiels vœux de santé et d’amour, j’ajouterai celui du partage.

C’est le mot que j’ai choisi pour guider mes actions durant ces douze prochains mois. Inspiré du concept « Ayni » andin, il apparaît comme une évidence durant cette période de voyage.

L’an dernier, j’avais souhaité « ré-enchanter l’imaginaire». On peut dire que 2023 a tenu ses promesses. J’ai appris à observer le quotidien avec un nouvel éclairage, plus optimiste et, j’ose espérer, plus juste.

Pour 2024, je vous/nous souhaite de partager et d’échanger, avec vos proches et des inconnus, les aventures et le quotidien, les rires et les larmes, les convictions et les combats, les réussites et les projets, les désirs et les incertitudes.

Dans le partage et les échanges se tissent les liens ; des connexions, qui sont autant d’ancres qui nous arriment et nous protègent des possibles et probables tempêtes que nous présente la vie.

J’ai eu le bonheur de passer le cap de la nouvelle année dans le sud de la Bolivie, dans la réserve de Faune andine Eduardo Avaroa. Un feu de camp qui sentait bon le thym sauvage, des étoiles scintillantes et des souhaits en espagnols, sans réseau ni électricité, voilà une belle manière de commencer ce nouveau cycle.

Ces quelques jours en Bolivie ont été particulièrement marquants. Felix et moi avons traversé la frontière au niveau de Copacabana, direction le Lac Titicaca.

Nous avons profité de l’immensité bleue pour recharger nos batteries. Nous sommes allés sur l’Ile du Soleil ☀️, avons randonné parmi les vestiges Incas et mangé les truites pêchées devant nos yeux.

Cette escale sur le plus haut lac navigable du monde m’a laissé un souvenir de calme que je pourrais qualifier de mystique. Et cet adjectif correspond tout à fait au souvenir que j’ai de notre séjour dans ce pays.

Nous sommes passés par l’impressionnante La Paz pour rejoindre Uyuni et son très célèbre désert de sel. Les derniers jours de 2023, nous les avons passés à 5000 mètres d’altitude, en road trip dans une des plus belles régions que j’ai eu la chance de découvrir. Je vous partage quelques photos qui parlent d’elles-mêmes.

La tradition textile andine est bien présente mais beaucoup moins « accessible » aux touristes.

Les couleurs sont plus vives avec l’utilisation de teintes industrielles, les motifs restent néanmoins similaires à ceux que j’ai pu observer au Pérou. Le tissu traditionnel est « l’aguayo ».

Les femmes qui portent leurs habits traditionnels sont appelées « cholitas ». On les reconnaît à leurs jupes évasées et leurs chapeaux melon. Elles attachent leur cheveux en longues nattes, elles-mêmes attachées entre elles aux extrémités par de petits pompons. Elles ne se laissent pas facilement prendre en photo.

Elles utilisent l’aguayo pour porter leurs enfants ou d’autres charges, à l’instar des péruviennes que l’on a vu dans les Andes.

Quant aux broderies, le peu que j’ai pu observer se trouvaient au Lac Titicaca. Elles racontaient une histoire et ornaient principalement les chemins de table (cf photos).

Mon grand regret est de n’avoir rencontré aucune personne travaillant dans le textile en Bolivie. Nous n’y sommes sûrement pas restés suffisamment longtemps.

Le 2 janvier, nous sommes arrivés en Argentine 🇦🇷. Nous entamons la deuxième moitié de ce voyage en Amérique du Sud. J’ai ressorti les aiguilles 🪡 et le fil 🧵, les crayons ✍️et le carnet 📓. Tout est un peu confus sous cette chaleur qui me rappelle l’Andalousie et son rythme ralenti.

Merci à vous qui suivez et partagez cette aventure avec moi. Merci à mon ami Felix qui alimente sans cesse la mémoire vive des souvenirs de ce voyage !

Bonne année 🎈et au plaisir de partager de nouveaux projets avec vous !

Hélène Voinson